La mandrake est une plante vénéneuse avec des racines de forme humanoïde et qui possède des propriétés magiques. La nécropole de Fen Carn est dite avoir une assez large «population » de plantes femelles.
Entrée dans l'Encyclopaedia Maxima Mundi[]
- « Mandragore (également appelée dévergoton) : espèce de plante de la famille des solanacées incluant les plantes herbacées acaules à racines pivotantes pouvant présenter une certaine ressemblance avec des formes humaines ; ses feuilles sont étalées en rosette.
- La mandragore autumnalis ou officinialis est cultivée en petite quantité à Vicovaro, Rowan et Ymlac, on ne la trouve que rarement à l'état sauvage. Elle donne des baies vertes, qui par la suite deviennent jaunes, et que l'on mange assaisonnées de vinaigre et de poivre ; ses feuilles sont utilisées sechées. La racine de mandragore, aujourd'hui appréciée en médecine et en pharmacie, jouait autrefois un rôle important dans les superstitions, surtout chez les peuples nordiques : on sculpait dans ces racines de petites poupées à forme humaine (lea alrounettes, ou alrounes) que l'on conservait dans les maisons comme de vénérables talismans. On leur prêtait le pouvoir de protéger contre les maladies, d'apporter la chance dans les procès, d'assurer aux femmes la fertilité et des accouchements faciles. On les revêtait de robes et, pour chaque pleine lune, on leur mettait un nouvel habit. Les racines de mandragore, dont le prix pouvait atteindre soixante-dix florins, servaient aussi à faire du commerce. Il en allait de même pour les racines de bryones (reg.). D'après les superstitions, la racine de mandragore était utilisée pour les sortilèges et les filtres magiques, mais également pour les poisons. Cette croyance a refait surface à l'époque de la chasse aux magiciennes. L'utilisation à des fins criminelles de la mandragore fut établie notamment lors du procès de Lukrezia Vigo (reg.).
- La légendaire Filippa Alhard (reg.) devait, elle aussi, utiliser la mandragore à des fins d'empoisonnement. »
— page 116, Le Baptême du Feu |
Dans The Witcher[]
Racine de mandragore – Racine d'une plante vénéneuse aux propriétés magiques.
Source[]
- Les plantes rituelles
- Après avoir terminé la quête « Le pain quotidien », Geralt peut aider les elfes en leur donnant de la viande. N'importe quel elfe dans la grotte pendant la nuit lui donne les entrées de journal pour les fibres de han et la mandragore, contre un morceau de viande. Par contre, l'elfe qui garde la grotte la nuit, lui donnera les entrées de journal pour le chèvrefeuille et la bryone.
Notes[]
- Abigail en donne deux exemplaires à Geralt en plus des cent orins pour le Contrat sur les barghests au Chapitre I, mais ceci ne donne pas l'entrée de journal.
- Vous en aurez besoins pour la quête «Chasser la chasse sauvage » au Chapitre IV.
Dans «The Witcher: Versus »[]
Les joueurs peuvent maintenant payer de la "vrai monnaie" pour acheter de la mandragore (), avec laquelle ils peuvent obtenir des items alchimiques comme des élixirs, etc. Également, les joueurs qui participent aux évenements spéciaux peuvent gagner de la mandragore.
Dans The Witcher 2: Assassins of Kings[]
La Mandragore est une plante commune. Elle peut également être achtée chez les marchands suivants :
- Anezka aux Draves
- Vilmos Bartok à Flotsam
- la Scoia'tael à l'extérieur de Vergen
- Sambor dans le campement du convoi du camp
- Maître Myron dans le camp kaedwenien
- Marchand de reliques dans le camp kaedwenien
- Felicia Cori à Vergen ou Loc Muinne
- Lockhart le Terrible à Loc Muinne
- Marcus à Loc Muinne
Botanique[]
La mandragore mâle
Atropa mandragora mas… Mandragora mas. J.B….. Atropa mandragora L.S.P. pent. Monog. 25g. PORT : Cette plante n’est point originaire de France, on la cultive dans les jardins ou elle fleurit en mars, ce n’est qu’en juillet que ses fruits sont mûrs, elle est vivace. FLEURS : ses fleurs sont composées d’un calice velu, veiné, persistant, à cinq divisions ; d’une corolle monopétale, veinée, divisée très profondément en cinq parties ; de cinq étamines dont les filets velus à leur base sont insérés sur la corolle et d’un germe arrondi surmonté d’un style un peu courbé égalant en hauteur les étamines et terminé par un stygmate reniforme, la mandragore mâle diffère principalement de la mandragore femelle par ses fruits qui sont beaucoup plus gros, plus arrondis, par ses fleurs qui sont toujours d’un blanc verdâtre et par ses feuilles qui ne sont pas rudes au toucher.
N.B. : La figure de cette plante est réduite au quart ou environ de sa grandeur, on a seulement dessiné de grandeur nature les détails caractéristiques A. B. C. D. E., les racines de mandragore ont assez ordinairement la forme du navet, quelques fois est se bisure quant à leur extrémité inférieure. Des charlatans pour tirer partie de la crédulité du vulgaire font avec la racine de bryone ou celle de la guimauve des mâgots auxquels ils donnent la forme du corps humains, ils font croire que ce sont les véritables racines de mandragore lesquelles ont les plus grandes vertus…
Fleur avec son calice A… corolle et étamines B… pistil C… graines D… fruit E.
Ses propriétés sont les mêmes que celles de la mandragore femelle.
Histoire[]
La Mandragore : La mandragore, comme la belladone ou la jusquiame est une plante de "sorcière". D'après le codex juliana, le botaniste grec Discoride reçut la mandragore comme remède magique des mains d'Heuresis, déesse de la découverte. Les puissants effets narcotiques de la mandragore et sa racine ayant parfois la forme d'un être humain, lui confère ses propriétés magiques. Selon une légende il était dangereux de déterrer la racine de mandragore car elle poussait un cri si puissant qu'elle pouvait tuer quiconque tentait de la déterrer, c'était alors un chien attaché à la plante qui se chargeait de le faire. D'ailleurs selon les croyances, il en mourrait la plupart du temps : les sorcières avouaient qu’avec la mandragore, arraché du pied du gibet (par la dent d’un chien qui en mourrait), elles pouvaient pervertir la raison, changer les hommes en bêtes, livrer les femmes aliénées et folles. Bien plus terrible encore était le délire de la pomme épineuse (ou Datura Stramonium) qui faisait danser à mort, subir mille hontes, dont on a ni conscience, ni souvenir (Jules Michelet « La Sorcière » 1862). On l'utilisait principalement en sorcellerie pour des prédictions, des guérisons... On l'utilisait d'ailleurs pour guérir de la folie. De nombreuses croyances et superstitions à ce sujet ont été remises en causes depuis, mais le folklore européen n'a cessé de déformer et d'entretenir ses superstitions.