Dryades ou nymphes de la forêt
La première fois que fut évoquée la présence de dryades ou nymphes de la forêt, personne ne crut à leur existence. Elles étaient décrites comme de jeunes et belles femmes nues, très délicates, plutôt petites, à la fine peau d'écorce verte, croisées au profond des plus denses forêts.
Les dryades n’ont nul besoin de se vêtir, leurs corps pouvant se couvrir de feuilles, de fleurs, d'écorce ou de mousse qui les dissimulent dans le paysage. Elles sont parées de longues chevelures ondulantes entremêlées de végétaux, surmontées de couronnes de feuilles de chêne. Les traits des dryades sont fins et délicatement proportionnés, Leurs yeux en amandes possèdent un éclat étrange, en fonction de la saison et de l'environnement, tantôt vert sombre, rouge, jaune, violet, parfois couleur d'ambre.
Il en est de même pour leur peau et leur cheveux qui adoptent des teintes rousses, dorées, bronzées ou blanche l'hiver. On représente souvent les dryades sous la forme de belles et fines femmes dont le bas du corps en forme d'arabesque, revêt les contours d'un tronc et de racines.
Les dryades étant d'un naturel discret, il est pratiquement impossible de les apercevoir, sauf par le plus grand des hasard ou si elles le désirent. La dryade vit au cœur des forêts ou elle fusionne avec l’arbre qui lui a donné naissance. Elle est l'âme de ce chêne plusieurs fois centenaires auquel elle est liée pour toujours. Une dryade qui s'éloigne de son arbre, perd sa vigueur et meurt, tout autant si son arbre vient à subir des meurtrissures. Elle le protège en conséquence de toute sa force et de toute son énergie.
Les dryades ont leur propre langage et savent parler à la végétation, le son de leurs voix est doux et harmonieux comme une brise légère dans les hautes branches. Elles comprennent et parlent la langue des humains. Elles aiment à se réunir pour former ensemble des chorégraphies aux reflets changeants et des choeurs pour répondre à la mélodie des arbres et des vents.
Espiègles et taquines par nature, mais d'un tempérament boudeur et susceptible, les dryades aiment jouer de leur caractère insaisissable, obligeant leurs interlocuteurs à choisir leurs mots car, avec elles, la frontière est ténue entre la plaisanterie et la gravité. Elles sont aussi très portées sur les choses du sexe. Une dryade est capables de séduire le voyageur égaré, par ses charmes, voire même de lui faire boire une décoction qui lui fera perdre la mémoire, dans le seul but d'assouvir ses appétences sexuelles. L'égaré, dès lors soumis au bon vouloir de la dryade qui l'a envoûté, n'aura que peu de chance de conserver sa vie, elle peut en effet, préférer garder son existence secrète.
Dans The Witcher[]
Dans le jeu The Witcher, Morenn, une des dryades que l'on peut rencontrer au bosquet des druides dans les marais, affirme qu'elles n'ont de relations sexuelles que dans le but de procréer, qu'elles ne connaissent et ne comprennent pas ce "plaisir". [Bien que Geralt parviendra à la convaincre... c'est une autre histoire]. Les jeunes dryades, afin de bénéficier des meilleurs atouts physique, sont "créées" via la sélection des hommes les plus forts, qui doivent prouver leurs capacités par une épreuve [Généralement ramener la peau de loups ou autre bête]. Les hommes sont ensuite chassés. Les Dryades sont, pour ainsi dire, les meilleurs archères qui soit.
Elles supportent, d'une certaine façon (car elles refusent de prendre part aux querelles), la Scoia'tael en leur permettant de se réfugier dans Brokilone, leur patrie, et soignent les combattants blessés. Les Dryades de Brokilone sont dirigées par Eithné, qui vit dans Duén Canell, au centre de la forêt.
Citation de Morenn : «Brokilon est notre patrie, Ithlinne notre Dame. »
Des commérages circulent dans les royaumes de Nilfgaard, Témérie, au coeur même de Wyzima sur certaines disparitions suspectes, dans les Marais et alentours dont les dryades seraient l'origine. Aucun écho à Zerrikania sur ces créatures, la rigueur de son climat tropical qui ne permet pas une végétation forestière propice certainement. On y parle d'autres créatures cependant, comparables aux dryades mais qui surgiraient, elles, du fond des cours d'eau.
Réalisation : arc en ciel, arthuriax, [ajouts] Eleonora, supervision Megamat, membres de :