L'argent (ou argent-métal) est un élément chimique, un métal précieux, dont le nom désigne aussi les pièces de monnaies (orins en Témérie). L’origine du mot viendrait d’un étymon gnome arg signifiant "brillant" et serait l'équivalent en elfe de ar-jun signifiant "brillant".
C’est un métal relativement ductile* et très malléable*, apprécié pour son éclat blanc particulier. Son principal défaut provient de son oxydation spontanée à l’air libre et surtout de sa sulfuration, qui forme une couche sombre à la surface du métal : il suffit par exemple de manger un œuf avec une dague en argent pour la faire noircir. L’argent est utilisé en joaillerie, en orfèvrerie, comme métal précieux. Son absorption dans la circulation du sang de l’organisme humain n’a pas d’effet direct mais donne un teint gris-bleuâtre.
Les nains furent les précurseurs en matière de réalisations d'armes à base d'argent après qu'un de leur congénère, attaqué par un très grand noyeur et désarmé par ce dernier, tenta désespérément de se défendre à mains nues.
Un coup de poing dans la face du monstre provoqua chez celui-ci une douleur plus intense encore que les quelques coups, pourtant plus puissants, d'une hache d'acier, qu'il avait reçus. Le nain, qui portait une chevalière d'argent ornée du symbole d'Elschearn (le Maître guerrier nain disparu lors de la Conjonction des sphères) en forme de pointe pyramidale, considéra l'avantage de la puissance de l'argent sur l'acier lors de ce combat qui s'acheva par le trépas du noyeur, après qu'il eut pris quelques autres coups seulement.
Dès lors, les sorceleurs se sont intéressés à ce métal et se sont dotés de glaives d'argent avec lesquels ils éliminent tous les monstres, même ceux qui jusqu'alors étaient réputés indestructibles. Les sorceleurs se déplacent donc aujourd'hui équipés avec des glaives d'argent pour faire face aux monstres et des glaives d'acier pour combattre les humains et non-humains, les premiers n'étant pas à la mesure pour ce genre d'ennemis.
* La ductilité désigne la capacité d'un matériau à se déformer plastiquement sans se rompre. La rupture se fait lorsqu'un défaut (fissure ou cavité), induit par la déformation plastique, devient critique et se propage. La ductilité est donc l'aptitude qu'a un matériau à résister à cette propagation. S'il y résiste bien, il est dit ductile, sinon il est dit fragile.
* La malléabilité est la facilité avec laquelle un matériau se laisse déformer, façonner, étendre et aplatir en feuilles minces sous un effort de compression. Les procédés de compression sont le forgeage (martèlement) et le laminage (rouleau compresseur). L'or, l'argent et le plomb sont très malléables ou ductiles.
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